Né le 2 août 1829 aux Salles (Loire) ; demeurant à Paris ; marchand de vins ; communard.
Il était marié, sans enfant. Le 25 juillet 1860, il avait été condamné à 16 f d’amende pour possession d’une fausse mesure, puis, le 23 novembre 1861, à quinze jours de prison pour coups volontaires ; on l’arrêta également pour attentat à la pudeur sur une petite fille.
Caporal à la 8e compagnie du 5e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, il continua son service sous la Commune de Paris. Il fut nommé sergent dans les derniers jours. Il avait été surnommé « le chasseur d’hommes » : il s’occupait de réquisitions et recherchait des réfractaires. Il affirma ne pas avoir pris part aux combats de rue.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas bons, selon la police (sympathie pour la Commune ?). Condamné, le 9 février 1872, par le 5e conseil de guerre, à dix ans de bannissement, il obtint la remise de sa peine le 26 avril 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/761.