Né le 29 juillet 1830 à Paris ; y demeurant, 20, rue Dautancourt ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant, séparé de sa femme — elle mourut à l’époque de la Commune —, il vivait en concubinage « avec des maîtresses toujours nouvelles ». Il est dit toutefois : « se propose d’épouser sa maîtresse ». Il avait été exempté du service militaire pour défaut de taille.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 5e compagnie du 257e bataillon de la Garde nationale ; il y resta pendant toute la Commune de Paris comme simple garde, dans une compagnie sédentaire, et défendit en mai 1871 la barricade de la rue Cardinet (XVIIe arr.). On l’arrêta chez lui le 20 juillet.
Qualifié d’ivrogne, il fut condamné le 24 février 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Bien noté en déportation, il obtint la remise de sa peine le 25 mai 1877, puis l’obligation de résider fut levée le 7 mai 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.