Né le 6 décembre 1852 à Château-Chinon (Nièvre) ; carrossier ; « fréquentant les clubs » ; communard.
Il était célibataire. « Il paraît que ses parents sont affiliés à l’Internationale ».
En 1871, il habitait, avenue d’Italie, à Paris, XIIIe arr.
Engagé dans un régiment de zouaves pour la durée de la guerre contre la Prusse, il revint à Paris après sa libération et entra, au début d’avril 1871, dans une compagnie de marche du 134e bataillon de la Garde nationale. Il passa quinze jours au fort d’Ivry, puis alla à Neuilly et à Gentilly. Il se serait esquivé au lieu d’aller au fort de Vanves et à la redoute des Hautes-Bruyères, et rentra chez lui le 19 mai. Il n’aurait pris aucune part aux combats de rue.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 6 mai 1872, à un an de prison et cinq ans de surveillance. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation, et pourtant un rapport de police le qualifiait de « vagabond de la pire espèce ».
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/734, n° 566.