VALENTIN Pierre

Né le 13 avril 1845 à Saint-Flour (Cantal) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était garde au 5e bataillon de Mobiles de la Seine ; sous la Commune de Paris, il s’était caché, prétendit-il, jusqu’au début de mai 1871, puis fut emprisonné 48 heures pour refus de service ; il entra dans une compagnie de sapeurs du génie en formation. Il avait rempli les fonctions de sergent-major de sa compagnie sans en avoir le grade, dit-il. Dans un billet intercepté durant sa détention préventive, il recommanda à un sieur Biozon de « dire que j’ai resté chez lui depuis le 22 mai jusqu’au jour de mon arrestation [...] on ne connaît rien sur ce que j’ai fait ».
Condamné, le 14 mai 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 4 janvier 1878 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72194, notice VALENTIN Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770, n° 8904 S 72. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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