Né le 30 mai 1840 à Breure (?), arr. de Versailles (Seine-et-Oise) ; plombier-zingueur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné, en 1861, à quinze jours de prison pour coups ; par ailleurs, il put présenter, après la Commune, de bons certificats de personnes l’ayant employé.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 9e compagnie du 35e bataillon de la Garde nationale et continua son service jusqu’au 25 avril 1871, jour de l’armistice de Neuilly ; il paraîtrait s’être retiré alors chez ses parents à Puteaux (Seine). On l’arrêta à Neuilly le 15 juin.
Il avoua avoir servi d’ordonnance à Dombrowski, puis se rétracta. Il fut condamné, le 13 mai 1872, par le 25e conseil de guerre, à la déportation simple ; bonne conduite en Nouvelle-Calédonie ; le 7 juillet 1876, il vit sa peine commuée en cinq ans de détention avec maintien de la surveillance de la police ; il mourut le 10 août 1876, à l’île des Pins, d’une sténose mitrale.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760, BB 27 et H colonies 103.