Né le 10 juillet 1834 à Passy (Haute-Savoie) ; demeurant à Paris, 20, rue des Vertus (IIIe arr.) ; plombier, ou gazier ; communard.
Pierre Vallier était célibataire. Il avait subi, avant 1870, deux condamnations pour escroquerie et rébellion.
Engagé volontaire dans les Éclaireurs Lafont-Mocquart, pour la durée de la guerre, il fut licencié le 5 février 1871 avec un certificat de bonne conduite. Il travailla jusqu’au 18 avril. À cette date il entra comme simple garde à la 1re compagnie de marche du 54e bataillon ; le 18 mai, il se fit admettre à l’ambulance d’Ivry pour se soustraire au service ; il y fut fait prisonnier le 29 mai.
Il fut condamné, le 20 mai 1872, par le 9e conseil de guerre, à un an de prison et cinq ans de surveillance ; il gagna la Suisse où il arriva postérieurement au 1er janvier 1873.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780. — Arch. PPo. B a/431, pièces 786 à 791 et listes d’exilés.