Né vers 1838 dans l’Isère ; ouvrier teinturier en chapeaux ; adhérent de l’AIT à Lyon.
Il était membre d’une section lyonnaise de l’Internationale ; délégué de sa corporation auprès de la Commission fédérale lyonnaise de l’AIT — Voir Reculet Louis. Signataire, le 5 juillet 1870, d’une protestation contre l’interdiction d’une réunion projetée à Lyon par l’AIT (Arch. Mun. Lyon, I 2/55, pièce 82). Voir Aiglon.
Il fut poursuivi, en avril 1870, en raison de son appartenance à l’Internationale, mais bénéficia de l’amnistie lors de la proclamation de la République (Arch. PPo., B a/439).
Après son retour du service militaire (vers 1867), il vécut en concubinage avec l’ouvrière blanchisseuse Élisabeth Lagoutte dont il eut un enfant. « Ouvrier laborieux et faisant honneur à ses affaires », il fut membre de la société des Libres Penseurs.
SOURCE : Arch. Mun. Lyon I 2/55, pièce 65.