VALLY Guillaume, François, Marie

Né le 29 avril 1834 à Pontivy (Morbihan) ; demeurant à Paris, 216, rue du Faubourg-Saint-Honoré (VIIIe arr.) ; employé ; communard.

Il était célibataire. Militaire pendant dix-sept ans, il avait été condamné, par le conseil de guerre de Rennes, le 24 décembre 1854, à deux mois de prison pour bris de fusil, en 1857, à deux mois de prison pour bris d’armes, et, le 25 décembre 1862, à dix ans de travaux publics pour outrages et voies de fait envers supérieurs. Parvenu néanmoins au grade de sergent, il avait été libéré en 1869 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant l’investissement de Paris, il était capitaine des Volontaires de la France. « Au commencement de l’insurrection, il avait écrit à Versailles pour se faire agréer comme agent de la police secrète chargé d’espionner des insurgés. Cette démarche n’avait pas eu de suite ». Après la Commune de Paris, il injuria et frappa Cailloué, ex-lieutenant-colonel des Volontaires de la France, « sous prétexte de réclamer un arriéré de solde ». Il semblerait être entré au service de la Commune fin avril-début mai et avoir été major de place de la 17e légion sous les ordres de V. Jaclard. De retour à Paris après la Commune, il renouvela ses offres de service à la Préfecture de Police : « Elles ont été acceptées et il a rendu des services sérieux jusqu’au moment de son arrestation ».
Il fut condamné, le 1er mai 1872, par le 3e conseil de guerre, à quinze ans de travaux forcés : peine réduite à dix ans le 14 décembre 1872, puis remise le 10 juin 1879 ; il rentra par la Creuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72229, notice VALLY Guillaume, François, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772 et H colonies 242. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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