Né le 30 juin 1820 à Armentières (Nord) ; demeurant à Paris, avenue de Choisy (XIIIe arr.) ; concierge et ouvrier potier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il continua sous la Commune de Paris à faire partie de la 1re compagnie sédentaire du 176e bataillon de la Garde nationale, où il avait été incorporé pendant le 1er Siège. Il monta une garde les 23 et 24 mai 1871 à la prison de la Santé.
On l’arrêta le 1er février 1872 ; on le crut complice d’un assassinat, mais le chef d’accusation ne fut pas retenu ; par ailleurs, les renseignements recueillis sur lui étaient bons et, depuis quinze ans, il était concierge dans la même maison. Il fut condamné, le 23 mars 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il eut de très bonnes notes en Nouvelle-Calédonie ; sa peine, commuée le 9 mars 1877 en déportation simple, fut remise le 11 mars 1879 ; il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et H colonies 103.