Né le 22 février 1840 à Châtillon (Seine) ; demeurant à Paris-Vanves, 2, impasse Paradis (?) ; ouvrier carrier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège, il appartint au 41e bataillon de la Garde nationale. Il aurait repris son travail après l’armistice ; vers le 15 avril 1871, il se fit incorporer à la 3e compagnie de marche du 41e bataillon ; il se trouva à des barricades. Fait prisonnier le 28 mai, il fut condamné, le 13 avril 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.