BÉNARD Albert, Edouard

Fils d’Albert Joseph Bénard, peintre en bâtiment, mort au cours de la guerre de 1914-1918, et de Mathilde Gay, couturière, pupille de la Nation, Albert Bénard fut embauché comme ouvrier mécanicien à Vernon avant son incorporation d’octobre 1929 à avril 1931. Il se retira ensuite dans sa commune natale avant de s’installer au 22 rue Camille Desmoulins à Bezons (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) en septembre 1935. Il fut embauché en qualité de conducteur électricien le 2 mars 1937 au dépôt et poste du matériel roulant de la Cie de chemin de fer de Rueil-Malmaison (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine).

Albert Bénard participa aux actions de résistance au sein du groupe des cheminots FTPF de 1942 à 1944 et distribua des tracts en direction des cheminots pour le compte de la CGT clandestine. Il s’engagea au Parti communiste en 1944 et participa à la grève insurrectionnelle contre l’occupant en août 1944 à Saint-Lazare, à l’appel de la Fédération clandestine des cheminots CGT et sur ordre du Comité parisien de libération présidé par André Tollet.

Albert Bénard prit sa carte à la CGT en 1937. Il fut secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Rueil-Malmaison pendant quinze ans à compter de 1948. Il fut délégué du personnel et du comité mixte d’entreprise pendant la même période. Après son admission à la retraite en 1965, il quitta Argenteuil (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) où il était domicilié et vint s’installer à Dijon. Il poursuivit ses engagements syndicaux et politiques dès son arrivée en Côte-d’Or. Il fut membre de la commission départementale des retraités CGT et secrétaire adjoint de la section des retraités cheminots de Dijon en 1969. Il fit partie de la délégation de Côte-d’Or qui participa au 39e congrès confédéral de la CGT qui se tint au Bourget en juin 1975. Il fut secrétaire de la cellule du PCF des roulants et des sédentaires du dépôt à Dijon.

Albert Bénard se maria le 7 mai 1932 à Vernon avec Suzanne Henriette Eugénie Perelle et avec laquelle il eut deux enfants ; veuf en 1958, il se remaria le 14 février 1967 à Dijon avec Renée Chignet, retraitée. Il était domicilié au 21 rue Allex Bouhey à Dijon avant de quitter cette ville en 1985 pour retourner en région parisienne. Sa dernière résidence fut dans une maison de retraite à Asnières (Hauts-de-Seine).