Né le 12 novembre 1850 à Beuvraignes (Somme) ; garçon fumiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Le 15 novembre 1866, à Paris, il avait été condamné à rester en maison de correction jusqu’à l’âge de vingt ans, pour abus de confiance, puis le 27 mai 1868, toujours à Paris, à trois mois de prison pour vols.
En 1871, il fut garde au 190e bataillon. Arrêté le 25 mai, il fut condamné le 30 avril 1872, à la déportation simple, puis, le 6 février 1874, à Nouméa, à dix ans de travaux forcés pour faux.
Il mourut à l’île Nou le 10 décembre 1897.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/851. — Notes de Louis Bretonnière.