VAUTIER Julien, Nicolas

Il était célibataire. Il avait subi diverses condamnations (à Paris) ; le 28 décembre 1868, deux mois de prison pour vol ; le 24 mai 1869, quatre mois pour tentative de vol ; le 18 mai 1870, six mois pour vol, vagabondage et menaces de mort. Le 2 février 1871, il encourait une peine plus grave : quinze ans de travaux forcés pour vols qualifiés.
Il était à la Grande-Roquette durant la Commune et s’en « évada » le 27 mai 1871 pour être repris le lendemain à Belleville, rue de Paris.
Le 8e conseil de guerre le condamna le 18 janvier 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié en 1879, il rentra par le Navarin.