VECKERLÉ Jean, Claude

Il était marié, père d’un enfant. À l’âge de quatorze ans, il avait été envoyé trois ans dans une maison de correction et, depuis, n’avait subi aucune peine ; il habitait Paris depuis 1865.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 3e compagnie de marche du 242e bataillon de la Garde nationale ; il travailla du 18 au 20 avril 1871, puis rejoignit sa compagnie. Il soutint avoir cessé tout combat en mai (sans autre précision), mais il avait été blessé à la joue d’un éclat d’obus ou de bombe, dans les derniers jours de la lutte. On l’arrêta le 3 juin chez ses patrons.
Condamné, le 31 janvier 1872, par le 19e conseil de guerre, à cinq ans de détention, il vit sa peine commuée, le 27 novembre 1872, en deux ans de prison, avec privation des droits civiques.