Né le 1er octobre 1827 à Saint Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris-Montrouge, rue de Vanves, 19, passage d’Antin (?) ; cordonnier ; communard.
Il était marié, père de quatre enfants. Antérieurement, il avait été condamné par le 15e conseil de guerre à cinq ans de détention et à la surveillance à vie (jugement annulé en révision).
Avant et après le 18 mars 1871, il appartint à la 9e compagnie sédentaire du 146e bataillon de la Garde nationale. Il toucha une solde de simple garde jusqu’au 19 mai 1871. Il était considéré « comme un ivrogne et un exalté ». Le 20 mars, il tenta de faire arrêter Héligon, ancien maire du XIVe arr., qui avait refusé de satisfaire une demande de prêt de 50 f formulée par Vendel, quelques jours avant le 18 mars, pour acheter des outils.
Il fut condamné, le 27 janvier 1872, par le 16e conseil de guerre, à un an de prison et dix ans de privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/745.