Né le 26 novembre 1836 à Dieppe (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris ; voyageur de commerce ; communard.
Il était marié, sans enfant. Caporal à la 1re compagnie du 20e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège, il continua son service après le 18 mars 1871 ; fin avril, ce bataillon fut licencié. Le 22 mai, Venier avait été vu armé d’un fusil ; il fut blessé ce même jour par un éclat d’obus. Il était propriétaire d’un café où se réunissaient, sous la Commune de Paris, des défenseurs de l’insurrection.
Il fut condamné, le 21 décembre 1871, par le 6e conseil de guerre, à cinq ans de détention. Il eut une conduite peu satisfaisante au début de sa détention à Belle-Île ; il montra de meilleures dispositions par la suite d’après un rapport du préfet du Morbihan, en 1875 ; il obtint la remise de sa peine le 6 mars 1876 avec dispense de la surveillance.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/742.