Né à Thones (Savoie) vers 1840 ; ouvrier cordonnier ; militant de l’AIT à Lyon.
Libéré du service militaire vers 1868, il s’établit à Lyon où il se maria. Il habitait alors, 6, rue Sainte-Jeanne (Arch. Mun. Lyon I 2/55, pièce 27).
Après la disparition de la plupart des sections lyonnaises, en 1868, Vernaz fit partie de la Commission d’initiative chargée de la réorganisation de l’Internationale à Lyon et, le 25 janvier 1870, il fut désigné avec Beauvoir, Bourseau, Deville et Ginet pour s’occuper des questions de propagande. (L’Internationale, 30 janvier 1870-Testut, L’Internationale, pp. 170-171).
Poursuivi en avril 1870 en raison de son appartenance à l’Internationale, il bénéficia de l’amnistie lors de la proclamation de la République.
SOURCE : Arch. PPo., B a/439.