VÉRON Joseph

Né à Lyon en 1827 ; serrurier (ouvrier fondeur d’après la notice contumace du 5 avril 1879) ; participant à la Commune de Lyon, mort en exil.

Joseph Véron était marié, sans enfant.
Le 30 avril 1871, Véron fut rencontré près de la place de la Guillotière « en tenue de garde national, le fusil en bandoulière ». Par contumace, le conseil de guerre de Lyon le condamna, le 13 décembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait subi auparavant aucune condamnation.
Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question, les auteurs du rapport ont répondu par un point d’interrogation.
Il vécut réfugié à Genève. Il avait bonne réputation ; il est dit de lui par ailleurs qu’il « fréquentait assidûment les réunions publiques ». Il mourut en novembre 1872 et fut enterré civilement.
Il fut gracié le 8 mai 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72520, notice VÉRON Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 10 octobre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/866, n° 7865. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Dép. Rhône, série R, conseil de guerre de 1871, liasse R. à V. — Arch. PPo., B a/1237, dossier Razoua (il assista à l’enterrement de Véron).

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