VÉRY Ernest, Pierre

Né le 29 janvier 1850 à Varicourt (?) (Ardennes) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Sa mère, journalière, était veuve avec cinq enfants ; soldat de 2e classe au 22e régiment d’infanterie de ligne. Soldat de la classe 1870, il avait été incorporé au 99e régiment de ligne, puis au 46e régiment de marche (armée de la Loire). Il disparut pendant la campagne. En février 1871, il était à Versailles. Il fut versé au 29e régiment de ligne.
Après le 18 mars 1871, il se trouva encore en état de désertion ; finalement, à Paris, il s’enrôla dans les chasseurs fédérés.
Il fut condamné, le 15 mars 1872, par le 22e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire. Véry était très souvent puni en Nouvelle-Calédonie et subit deux graves condamnations, alors qu’il était déjà en prison pour tentative d’évasion ; le 7 juillet 1876, trois ans de prison et cinq ans de surveillance pour rébellion et voies de fait envers un agent de la force publique, et, le 18 août 1876, un an de prison et dix ans de surveillance pour les mêmes motifs. Remise de la peine prononcée contre lui pour participation à l’insurrection lui fut accordée le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72540, notice VÉRY Ernest, Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 octobre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805, n° 3879 S 74. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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