VIAND Nicolas

Il était marié, père d’un enfant. Le 22 mai 1862, il avait fait faillite, puis, le 11 juillet suivant, il avait été condamné à quinze jours de prison pour injures publiques envers particulier.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 1re compagnie sédentaire du 241e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service sous la Commune de Paris. Il prétendit avoir été blessé à Passy le 19 mai 1871, des témoins dirent que c’était en défendant la barricade de la place du Château-d’Eau.
Condamné, le 2 avril 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée en cinq ans de prison, avec privation des droits civiques, mais dispense de la surveillance ; il obtint la remise du reste de l’emprisonnement le 24 juin 1876.