VIGREUX Jean-Baptiste, Dieudonné

Né le 6 avril 1835 à Novion-Porcien (Ardennes) ; ajusteur ; adhérent de l’AIT ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; selon la police : « appartient à l’Internationale et en paraît fier ».
Le 7 février 1870, Vigreux fut arrêté porteur d’un revolver au cours d’une manifestation et fut condamné à trois mois de prison et 50 f d’amende.
Pendant le Siège, Vigreux servit comme simple garde à la 7e compagnie sédentaire du 124e bataillon de la Garde nationale. Durant la Commune de Paris, il fit partie, toujours comme simple garde, de la 4e compagnie de marche du 261e bataillon fédéré. Il combattit derrière les barricades. Blessé au cou le 18 mai 1871, il fut arrêté le 1er juin à l’ambulance de l’Élysée-Montmartre.
Le 26e conseil de guerre le condamna, le 1er avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
En Nouvelle-Calédonie, Vigreux fut très bien noté et déclara, le 10 avril 1877, « faire acte de soumission au gouvernement de la République ». Sa peine fut commuée le 4 décembre suivant en déportation simple et il bénéficia de la remise complète le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72664, notice VIGREUX Jean-Baptiste, Dieudonné, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 octobre 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/832, n° 1284.

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