VILLENEUVE Henri

Blanquiste ; élève ingénieur.

Frère d’Émile, il assista à la réunion qui se tint à Paris, au café de la Renaissance, le 7 novembre 1866, et qui devait régler l’affaire Protot — Voir Levraud Ed. Arrêté, il fut condamné à six mois de prison et 100 f d’amende à l’issue du procès qui se déroula en janvier-mars 1867. Il avait eu pour coinculpés Tridon, Protot, Calavaz, Vaissier, Genton.
Henri Villeneuve collabora au Démocrite, hebdomadaire blanquiste fondé par Raoul Rigault et dont le premier numéro parut le 3 décembre 1868.
Au lendemain de la chute de Napoléon III, il fut de ceux qui signèrent la déclaration de Blanqui, favorable au Gouvernement provisoire, qui commençait par ces mots : « En présence de l’ennemi, plus de partis ni de nuances ». Il collabora à la Patrie en danger, 7 septembre-8 décembre 1870.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72697, notice VILLENEUVE Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 octobre 2020.

SOURCES : M. Dommanget, Blanqui et l’opposition révolutionnaire..., op. cit., Blanqui et la Commune, op. cit. — Gustave Lefrançais, Souvenirs d’un révolutionnaire. De juin 1848 à la Commune, Paris, La Fabrique, 2013, p. 252.

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