PARNAUT Sylvain et non PARNAUD

Sylvain Parnaut adhéra au Parti communiste et à la CGTU en 1924. Trésorier de l’Union locale unitaire de Pau (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) de 1925 à 1929 puis secrétaire jusqu’en 1931, il fut candidat en 1931 aux élections pour le conseil d’arrondissement dans le canton de Nay-Ouest (231 voix). Il se présenta aux élections législatives en 1932 dans la 2e circonscription de Pau (600 voix, 6 % des suffrages exprimés) puis en 1936 dans la même circonscription (311 voix). En 1937, il obtint 57 voix pour le siège de conseiller général dans le canton de Lembeye.
Son épouse Marie Lacournere, née en 1897 à Monein, fut épicière, cafetière, restauratrice.

La proximité du camp de Gurs valut au café familial d’accueillir André Marty, Prosper Moquet, Jacques Duclos et même selon les souvenirs familiaux le futur maréchal Tito. Le couple recevait des libérés de Gurs.
Sylvain Parnaut fut déporté en Algérie par le gouvernement de Vichy. Pendant son absence sa femme utilisa son épicerie pour cacher momentanément des juifs (Mme Jzibolski entre autres) et des militants clandestins.
La café accueillit une des dernière réunion clandestine du Comité départemental de libération en août 1944.

Sylvain Parnaut occupa la fonction de conseiller municipal provisoire de Jurançon fin 1944 et en 1945. Il fut également le fondateur d’un club sportif à Jurançon en 1945, le SCJ, rattaché à la FSGT en 1947.

Dans les années 1970, il habitait Jurançon (Pyrénées-Atlantiques) et était toujours membre du Parti communiste.

Son fils Jean Parnaut fut un actif militant communiste.