Né le 5 septembre 1848 à Compreignac (Haute-Vienne) ; demeurant à Paris, 3, rue Grenier-sur-l’Eau (IVe arr.) ; maçon ; communard.
Il était célibataire ; il avait vécu chez ses parents à Razès (Haute-Vienne) — serait-ce Roziers-Saint-Georges (?) jusqu’en 1867 et le maire de cette commune attesta qu’il s’y était toujours bien conduit.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 15e bataillon de mobiles de la Seine, puis fut licencié en mars 1871 ; il reprit alors ses travaux de maçon. À la mi-avril, on l’incorpora de force à la 3e compagnie du 212e bataillon fédéré. Quelques jours après, il était élu sergent. Le 2 mai, il alla au fort de Vanves, où il resta deux jours. Il fut élu capitaine le 15 mai, puis fait prisonnier le 20 mai.
C’était un « très honnête ouvrier ». Il fut condamné, le 6 janvier 1872, par le 6e conseil de guerre, à un an de prison.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/742.