Né le 21 octobre 1830 à Etrepy (Marne) ; demeurant à Paris, rue Bergelais (?) ; employé zingueur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi trois condamnations à la prison pour escroquerie, abus de confiance et vol, vagabondage.
Sergent-major, pendant la guerre, dans le corps de francs-tireurs Lafont-Mocquard, il fut licencié au Havre (Seine-Inférieure) le 6 mars 1871 ; il revint à Paris où il habitait depuis quinze ans. Il fut contraint, dit-il, d’accepter le grade de capitaine adjudant-major dans les chasseurs fédérés.
Condamné, le 11 mai 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine commuée le 11 août 1877 en déportation simple, puis obtint la remise de sa condamnation le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.