VINCENOT Jean, Étienne

Il était marié, sans enfant ; il vivait en concubinage. D’après une note du préfet de police au ministère de la Justice (22 février 1879), Vincenot avait été condamné treize fois, de 1841 à 1865 : dix fois pour délit de chasse, une fois pour rébellion, une fois pour outrages et une fois pour vol, peines variant de 20 f d’amende à six mois de prison.
Dispensé de service pendant le 1er Siège, il fut incorporé, au début d’avril 1871, à la 2e compagnie du 176e bataillon fédéré. Il fut condamné le 5 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée le 8 avril 1879, en cinq ans de bannissement, puis remise le 8 mai 1880.