Né vers 1857 ; apprenti polisseur ; jeune communard, pupille de la Commune de Paris de 1871.
Âgé de quatorze ans et demi en 1871, Joseph Viradoux habitait à Paris. Un beau-frère dit de lui : « Il est très mal organisé, mais pour le mal et le mensonge il n’est pas en retard ». Il avait quitté sa famille — il n’avait plus son père et sa mère était remariée — pour être plus libre et il s’engagea en 1871 au bataillon des Pupilles de la Commune, unité commandée par Eugène Sanglier. Lui-même dit avoir été entraîné à servir sur les barricades.
Il fut arrêté le 26 mai 1871, puis condamné par le 4e conseil de guerre à la détention en maison de correction jusqu’à l’âge de vingt-et-un ans.
SOURCES : Gazette des Tribunaux, 24 septembre 1871. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.