VIRESSOLVEIX Philippe, Maurice

Né le 17 avril 1852 à Fontevrault-l’Abbaye (Maine-et-Loire) ; demeurant à Paris, 28, rue d’Orléans (XIVe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait subi quatre condamnations dont trois pour vagabondage : huit jours, quinze jours et deux mois de prison, le 10 janvier, le 31 janvier, le 28 février 1870, et la quatrième le 28 juillet 1869 à huit jours de prison pour vol de poissons dans un réservoir.
Pendant le 1er Siège, il ne fit pas de service à cause d’une infirmité de la main droite, dit-il. Le 2 mai 1871, il fut incorporé à la 3e compagnie de marche du 200e bataillon de la Garde nationale ; du 16 au 19 mai, il fit du service à Vanves ; le 21, il alla à Auteuil et fut fait prisonnier le 22.
D’après le commissaire de police du quartier de Bercy (XIIe arr.), il avait une conduite peu régulière, mais des commerçants de son quartier attestèrent « qu’il n’a marché au service de la Commune que parce qu’il y a été forcé ». Condamné, le 16 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise du reste de sa peine le 29 mars 1879 ; il rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72803, notice VIRESSOLVEIX Philippe, Maurice, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 octobre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/763 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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