VITRY Ernest

Communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire ; demeurant à Paris ; garde mobile au 12e bataillon de la Seine pendant le 1er Siège, il entra fin mars 1871 à la 4e compagnie du 103e bataillon de la Garde nationale et alla le 10 mai à Malakoff, y resta jusqu’au 20, se rendit à Gentilly, puis à Cachan où il resta jusqu’au 23 ; il fut arrêté le 27 mai par les Prussiens à la porte de Romainville et condamné à la déportation.
Il fut accusé en 1875 d’avoir assisté à la tentative de meurtre préméditée par son codétenu Calbet sur Nill ; comme lui il fut condamné à la peine de mort bien que son rôle ait été de simple témoin et que Nill l’ait reconnu à sa voix ; la peine fut commuée en vingt ans de travaux forcés et il bénéficia de l’amnistie.
Il resta sur place, ou revint plus tard, et mourut à l’île Nou le 29 janvier 1914.

Il semble y avoir une confusion avec un autre Ernest Vitry.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72818, notice VITRY Ernest, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 octobre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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