Né le 12 octobre 1838 à Montereau (Seine-et-Marne) ; ex-militaire ; faïencier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Le 25 novembre 1870, il avait été condamné à cinq ans de prison ; il fut libéré le 22 mars 1871 comme volontaire, et on lui donna un fusil ; il devint soldat du 19e régiment d’infanterie, mais dut passer à la Commune, car il fut condamné le 25 mars 1872, par le 22e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873, matricule de déportation 511.
SOURCES : Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.