VIVIER Louis, Romain

Né le 29 novembre 1824 à Moirans (Isère) ; facteur d’orgues ; communard, membre de l’Association Internationale des Travailleurs, franc-maçon.

Fils d’un tisseur de toiles, marié et père d’un enfant, Louis Vivier habitait, en 1871, 22, rue de Clignancourt, à Paris, XVIIIe arr. ; il faisait partie du Comité de Vigilance de cet arrondissement. Capitaine dans la 4e compagne du 261e bataillon fédéré, il fut blessé au tibia à Neuilly le 19 avril 1871 et reçut 20 francs de secours de la mairie de l’arrondissement le 4 mai.
Avant la Commune, il avait déjà encouru deux condamnations : le 14 avril 1866, quinze jours de prison et 25 f d’amende pour « détournement d’argent » ; le 13 novembre 1869, six jours de prison et 100 f d’amende, pour infraction aux lois sur les réunions publiques.
Par contumace, le 9e conseil de guerre le condamna, le 29 novembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique.
Arrivé en Belgique le 8 juin 1873, Vivier continua à militer activement. Le 27 novembre 1879, il bénéficia de la remise de sa peine. Il habitait alors, 16, rue de la Croix-Blanche, à Bruxelles.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72838, notice VIVIER Louis, Romain, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 janvier 2022.

SOURCES : Arch. Nat. BB 24/862, n° 5786 et BB 27. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Min. Guerre, GR 8 J 285 (647) et Ly 93. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté, n° 264016 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Note de P.-H. Zaidman.

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