VOINCHET Nicolas

Né le 20 avril 1830 à Leffond, arr. de Gray (Haute-Saône) ; marchand des quatre-saisons ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Ancien soldat au 60e régiment de ligne, il fut incorporé, le 20 avril 1871, à la 2e batterie d’artillerie du XIIe arr. Le 6 mai, il s’engagea, prétendit-il, dans le 1er bataillon de chasseurs en formation, caserne de Reuilly. Le 21 mai, il aurait abandonné son corps pour le 26e bataillon de chasseurs ; on l’arrêta le 28, en armes, à Belleville.
En 1849, il avait été condamné à six jours de prison pour coups et blessures. Les renseignements recueillis sur lui par le commissaire de police de Picpus (XIIe arr.) étaient mauvais : « communeux exalté ». Deux dépositions « rendent de lui un meilleur témoignage, mais sans toutefois le disculper de sa participation à l’insurrection ». Condamné, le 3 juin 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il vit sa peine commuée, le 14 septembre 1872, en déportation simple ; il obtint la remise de sa condamnation le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72850, notice VOINCHET Nicolas, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 octobre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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