VOISIN Eugène, Adolphe, Gédéon

Il était marié, sans enfant. Il avait subi trois condamnations : en 1845, vingt-quatre heures de prison pour vente illégale d’imprimés ; en 1846, trois ans de prison pour vol avec effraction ; et en 1850, quinze mois de prison et cinq ans de surveillance pour vol. L’accusé prétendit que la première condamnation lui était seule applicable ; en juillet 1876, le contre-amiral gouverneur de Nouméa indiqua : « Il n’a pas de condamnations antérieures ».
Pendant le 1er Siège, il entra au 204e bataillon de la Garde nationale. D’après une pièce à charge, il avait pris part à l’émeute du 31 octobre 1870. Sous la Commune de Paris, il fit partie d’une compagnie sédentaire.
Condamné, le 22 mars 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée le 24 janvier 1878 en déportation simple, puis, le 27 novembre 1879, en cinq ans de bannissement ; il rentra par le Navarin.