Né le 1er novembre 1836 ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Capitaine de la 8e compagnie de marche, sous la Commune de Paris, au 174e bataillon fédéré, il fut condamné, le 8 décembre 1874, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée en déportation simple le 2 août 1876 puis remise le 15 janvier 1879. Il arriva à Nouméa le 21 juin 1876. Il écrivit trois lettres à sa femme : les 12 janvier et 18 août 1875 de Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) et le 4 mars 1866 [1876], déjà à bord de la Loire en partance pour la Nouvelle-Calédonie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/813, n° 610 S 75. — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.