Né le 21 mars 1828 à Landau (Bavière) ; d’origine bavaroise ; demeurant à Malakoff-Vanves (Seine) ; coiffeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, père de deux enfants. Il avait été condamné le 1er septembre 1866 à six jours de prison pour coups. Il avait servi cinq ans en Afrique dans la Légion étrangère.
Pendant le 1er Siège, il était sergent à la 3e compagnie de marche du 41e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il entra à la 8e compagnie sédentaire, dans laquelle il fut nommé sergent-major. D’après lui, sa compagnie se dispersa le 21 mai et il se réfugia chez un marchand de vins, rue d’Enfer, en face de l’hospice des Enfants assistés ; il ne quitta le marchand de vins que le 16 juin.
Il fut condamné, le 17 juin 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple ; il vit sa peine commuée le 11 août 1876 en dix ans de bannissement, mais il mourut de phtisie à l’hôpital de l’île des Pins, le 9 octobre 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767 et H colonies 104.