Née en 1825 ; militante socialiste à Brest.
La veuve Wandervech était loueuse de garnis à Brest, 54, Grand’Rue. Un rapport de police s’exprime en ces termes à son sujet : « Si elle avait eu une culotte, elle aurait certainement fait partie de la bande d’émeutiers qui assiégea l’Hôtel de Ville, le 2 octobre 1870 ». En 1872, elle fut condamnée par le tribunal correctionnel de Brest pour outrages par paroles au commissaire de police.
Présente à toutes les réunions socialistes, elle exposait son programme : « Suppression de tous les corps constitués, égalité pour tous, partage des biens ».
SOURCE : Arch. Dép. Finistère, série M, non classée.