Né le 23 mai 1848 à Neuilly (Seine) ; fils d’un Bavarois ; ciseleur ; communard.
Il était célibataire. Clairon, pendant le Siège et sous la Commune de Paris, au 97e bataillon de la Garde nationale, il fut élu, le 3 mai 1871, sergent-major à la 3e compagnie sédentaire. Le 12 avril, il alla au fort de Bicêtre et y resta jusqu’au début de mai ; le 2, il escorta des pièces au fort de Vanves. Il serait rentré le lendemain à Gentilly, afin d’éviter de prendre part à la lutte en se faisant élire sergent-major dans une compagnie sédentaire.
Les renseignements recueillis sur lui, d’après le commissaire de police de Gentilly, étaient bons. Il fut condamné, le 5 février 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, peine commuée le 3 août 1872 en cinq ans de détention ; il obtint la remise d’un an le 16 novembre 1875.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/750.