Né le 15 mars 1841 à Benfeld (Bas-Rhin) ; ciseleur ; communard.
« Garçon intelligent et ouvrier d’un grand mérite ». Sergent-major, pendant le Siège, à la 1re compagnie du 76e bataillon de la Garde nationale et, sous la Commune de Paris, délégué au bureau militaire et à la commission d’enquête du XXe arr., il cessa ses fonctions le 26 mai 1871.
Il fut condamné par contumace, le 30 juillet 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Arrêté tardivement, le 8 février 1877, il fut condamné, le 7 mars, par le 3e conseil de guerre à la déportation simple ; dès le 25 juin, la peine était commuée en dix ans de détention, dont cinq ans lui furent remis en 1878 et le reste en 1879.
Son dossier de recours en grâce dit que « le commissaire du gouvernement a remarqué que tous les individus qui avaient rempli au XXe arr. les fonctions de membres de la commission d’enquête étaient des gens probes, honnêtes, aimant la famille (la leur), mais imbus des principes les plus révolutionnaires, capables de tous les excès et de toutes les violences ».
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/841. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 2349). — Arch. PPo., listes de contumaces.