Né le 19 septembre 1839 à Graincourt-lès-Havrincourt (Pas-de-Calais) ; demeurant, rue Harvey, à Paris (XIIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant, vivant en concubinage. Il subit quatre condamnations à la prison pour coups et blessures, vol et rébellion.
Caporal dans la 1re compagnie du 101e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège, il continua son service sous la Commune de Paris, comme simple garde d’après des témoins ; il fut blessé au poignet, à Neuilly, le 27 avril 1871 ; il serait ensuite resté étranger à la lutte.
Condamné, le 22 mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.