Né le 29 octobre 1852 à Cernay (Haut-Rhin) ; demeurant à Paris, 37, rue de la Croix-Nivert (XVe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était le fils d’un marchand des quatre-saisons ; célibataire ; soldat de la 1re section d’infirmiers militaires. Au début de la guerre contre la Prusse, il s’était engagé pour la durée de la campagne. Il rentra dans ses foyers le 25 février 1871, sans autorisation ; Il aurait été libéré officiellement le 5 mars ; au début d’avril, il s’enrôla dans la 22e batterie, puis passa six jours au bataillon des Éclaireurs de la Commune. Il se serait caché chez son père pendant les derniers jours de la lutte. On l’arrêta le 18 juin 1871.
Condamné le 17 février 1872, par le 23e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation militaire, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 23 juillet 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 et il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/782. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.