YVERT Étienne

Né le 24 avril 1825 à Yrouerre (Yonne) ; adhérent de l’AIT ; communard.

Marié, sans enfant, il vivait en concubinage ; agent secret de la Compagnie des Petites Voitures, il appartint, avant le 18 mars 1871, à l’Internationale ; en 1871, il demeurait, 35, rue Saint-Sauveur, à Paris, IIe arr.
Durant le 1er Siège, il fut simple garde à la 6e compagnie sédentaire du 92e bataillon de la Garde nationale. Lors de la formation des compagnies de marche, il passa comme volontaire dans une de ces compagnies. À l’armistice, il revint à la 6e compagnie sédentaire.
Il continua son service sous la Commune et, le 12 avril 1871, alla au fort d’Issy où il resta dix-huit jours. Il fut blessé le 24 mai par une balle égarée (en combattant, selon un autre rapport), rue Saint-Sauveur, IIe arr. Transporté à une ambulance, boulevard de Sébastopol, il y fut arrêté.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 13 février 1872, à trois ans de prison et dix ans de privation des droits civiques. Il avait déjà été condamné, le 6 décembre 1862, par le tribunal correctionnel de Paris, à un mois de prison et 50 f d’amende pour vente de vin falsifié.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article73095, notice YVERT Étienne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 octobre 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/741, n° 2271.

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