Né le 30 octobre 1826 à Geus (Basses-Pyrénées) - qui peut être Geus-d’Arzacq ou Geus-d’Oloron ; cheminot ; communard.
Demeurant à Paris, célibataire, employé au chemin de fer de Lyon pendant dix ans, ancien sous-officier de la garde impériale, Pierre Pée fut successivement sergent et sergent-major au 126e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège ; au début de mars 1871, il fut nommé capitaine à la 8e compagnie sédentaire et conserva ce grade sous la Commune de Paris ; le 2 avril, il se trouvait au plateau de Châtillon ; il prétendit avoir quitté son bataillon dès le 3 pour ne pas combattre ; ayant obtenu un certificat de son médecin, il ne fit plus aucun service, affirma-t-il, à partir du 12 avril, mais il continua à s’occuper des secours à délivrer aux femmes de fédérés faits prisonniers à Châtillon ou tués en combattant.
Les renseignements obtenus sur son compte n’étaient pas mauvais. Il fut condamné, le 13 mars 1872, par le 5e conseil de guerre, à un an de prison et à dix ans de privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/756.