Par Marie-Louise Goergen
Né le 19 novembre 1895 à Roquefort-sur-Garonne (Haute-Garonne), mort le 6 mai 1993 à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) ; cheminot ; syndicaliste CGT et communiste.
Fils d’un jardinier et d’une ménagère, Jean Pégot obtint son certificat d’études primaires et travailla comme ouvrier papetier avant d’entrer au chemin de fer. Il fit son service militaire du 20 décembre 1914 au 17 septembre 1919 et, domicilié à Paris, fut mobilisé pendant la Première Guerre mondiale.
Entré au chemin de fer à Montrouge comme garde en décembre 1919, il devint homme d’équipe à l’essai en septembre 1920 à Paris-Gobelins, puis facteur mixte à l’essai en 1921. Commis de 2e classe à Paris-Ceinture en août 1923, il rejoignit le réseau Nord en janvier 1935, fut nommé commis de 1re classe en juillet 1945, commis principal en janvier 1947, puis prit sa retraite à La Chapelle-Triage en avril 1951.
Membre du Parti communiste, il fut en 1923-1924 secrétaire adjoint du syndicat unitaire des cheminots de Paris-Ceinture et archiviste de l’Union Ceinture. En août 1925, il devint trésorier de cette Union. En 1931, il appartint à la commission exécutive de la CGTU. Le 23 décembre 1934, les Unions unitaire et confédérée du Réseau Ceinture fusionnèrent. Jean Pégot fut élu membre du bureau avec Prosper Pourchasse.
En août 1944, désigné trésorier fédéral de la Fédération CGT au titre de l’ex-tendance dite révolutionnaire, en attente du congrès de 1945, il ne fut pas réélu trésorier en 1945. Il eut des responsabilités parmi les retraités après 1951.
Jean Pégot s’était marié en mars 1925 à Paris (XIVe arr.) avec Françoise Ducos.
Par Marie-Louise Goergen
SOURCES : Arch. SNCF de Béziers. — Arch. PPo. 300 et 308. — Notes de J. Charles et de Pierre Vincent. — DBMOF, tome 38, p. 145. — État civil.