Par Gilles Morin, Antoine Olivesi
Né le 10 mars 1909 à Ventiseri (Corse), mort le 20 mars 1992 à Marseille (IXe arr.) ; instituteur ; militant socialiste des Bouches-du-Rhône ; résistant ; conseiller municipal de Marseille.
Léon Giudicelli était le fils d’un débitant et l’aîné d’une famille de huit enfants.
Instituteur à Marseille avant la guerre dans le quartier d’Endoume où il résidait, il militait à la SFIO et fut membre du conseil national des Jeunesses socialistes.
Pendant la guerre, résistant, il fut chef du 9e groupe du réseau Combat. Il figura en position non éligible sur la liste [Defferre-<21789] aux élections à l’Assemblée constituante de 1945 et juin 1946, puis aux élections législatives de novembre 1946. Délégué adulte des Jeunesses socialistes en 1946, il proposa la réintégration de Blanco* et Toussaint Franchi lors du congrès national de 1948.
Léon Giudicelli fut élu conseiller municipal SFIO en avril 1945 et juin 1946 sur la liste Defferre-Leenhardt dans la 1re circonscription des Bouches-du-Rhône.
Il fut exclu par la commission fédérale des conflits le 13 décembre 1952 pour avoir adhéré au congrès des peuples pour la paix. Cette sanction fut confirmée par la commission nationale des conflits du parti le 11 juin 1953.
Giudicelli se maria en avril 1950 à Marseille.
Par Gilles Morin, Antoine Olivesi
SOURCES : Arch. Nat. F/1a/3229. F/1cII/111. — Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M2 111/1. — Bulletin intérieur de la SFIO, n° 67. — Profession de foi pour les élections municipales de 1947. — Le Provençal, 29 avril 1945 et 30 mai 1946 (photo).— Etat civil.