Par Jean Sagnes
Né le 27 juillet 1904 à Ferrals (Aude), mort le 8 mars 1990 à Narbonne (Aude) ; contrôleur surnuméraire des Contributions indirectes ; militant socialiste de l’Hérault.
Fils d’un cultivateur, Joseph Gleizes, après des études faites à Limoux (Aude), fut nommé contrôleur surnuméraire des Contributions indirectes en 1922 à Troyes puis à Carcassonne, en 1924 comme surnuméraire à Bar-sur-Seine. Après avoir fait son service militaire de l’été 1924 à l’été 1926, il devint vérificateur à Auberives (Haute-Marne), puis à Capestang (Hérault) en 1931, enfin à Béziers de 1934 à 1942. J. Gleizes avait adhéré au Parti socialiste SFIO en 1921. Résidant à Lignan-sur-Orb, commune toute proche de Béziers, il devint trésorier de la Fédération socialiste SFIO de l’Hérault le 8 juillet 1934 et conserva cette fonction jusqu’au 9 janvier 1938. Il fut également, de 1934 à 1939, administrateur de L’Aube Sociale et, de 1937 à 1939, membre de la commission de propagande de la Fédération socialiste. Celle-ci le délégua à deux reprises aux congrès nationaux du Parti socialiste SFIO à Paris en mai-juin 1936 et à Royan en juin 1938.
Mobilisé en septembre 1939, J. Gleizes revint à la vie civile en juillet 1940. Un an plus tard, il était contacté par le mouvement « Combat » mais il ne participa pas vraiment aux activités de ce mouvement. Nommé peu après inspecteur du chiffre d’affaires à Alençon, il entra dans le mouvement GNPGD. À la Libération, il devint administrateur du journal de cette organisation L’Homme libre qui devint Libres le 10 octobre 1944. Il quitta cette fonction en juillet 1945 et devint directeur d’usine à Puteaux de cette date à 1949.
Il vint alors résider dans l’Aude où il fut trésorier de la section socialiste intercommunale de Mothoumet (?) de 1962 à 1965 et maire de cette commune de 1965 à 1972.
Par Jean Sagnes
SOURCES : L’Aube Sociale, 1934-1939. — Interview de Joseph Gleizes à Narbonne le 2 mars 1978.— Etat civil.