Par Claude Pennetier, Nathalie Viet-Depaule
Né le 11 février 1893 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 7 mai 1961 à Saint-Denis (Seine Saint Denis) ; ouvrier imprimeur puis chauffeur-livreur ; militant communiste de la Seine ; conseiller municipal de Maisons-Alfort (Seine, Val-de-Marne).
Né d’un père charretier et d’une mère journalière, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, Paul Giloux fut élu conseiller municipal communiste de Maisons-Alfort, le 12 mai 1935, en 24e position sur 30 sur la liste d’Albert Vassart.
La préfecture de la Seine suspendit la municipalité en octobre 1939 et déchut Giloux le 16 mars 1940 de son mandat pour appartenance au Parti communiste. Il fut interné administrativement à Aincourt (Seine-et-Oise) le 10 octobre 1940 puis connut, le 10 décembre, le camp de Fontevrault – actuelle commune de Fontevraud-l’Abbaye — (Maine-et-Loire). un séjour à l’hôpital semble lui avoir évité la déportation. Il fit partie de la délégation spéciale (conseil municipal provisoire) qui siégea pour la première fois le 19 novembre 1944.
Domicilié à Paris XIXe arr., 32 rue Mathis, il se disait manutentionnaire en 1948. Il était membre de la FNDIRP. en 1950-1951.
Marié le 8 janvier 1927 à Maisons-Alfort avec Yvonne Pétinet, cartonnière, Paul Giloux était veuf, selon le recensement de 1936, et vivait avec son fils, René Gilloux, né le 10 juin 1929, chez ses beaux-parents.
Paul Giloux mourut le 7 mai 1961 à Saint-Denis où il habitait. Il était décoré de la Croix de guerre 1914-1918.
Son fils, instituteur puis journaliste, fut un actif militant syndical et communiste.
Par Claude Pennetier, Nathalie Viet-Depaule
SOURCES : Arch. Paris, DM3 ; versement 10451/76/1 ; listes électorales et nominatives. — Arch. Com. de Maisons-Alfort. — Renseignements recueillis par Michèle Rault. — État civil de Marseille, de Maisons-Alfort et de Saint-Denis.