DURANTON Jeanne née POIRIER

Fille de Léon Poirier, cheminot de Dijon muté à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise, Val-de-Marne) en 1900, et de Mathilde Dupont, nourrice à domicile, Jeanne Poirier quitta le Loiret en compagnie de ses parents, ses deux frères et ses deux sœurs. Elle se maria le 30 septembre 1912, à Valenton, à Julien Duranton, originaire de l’Allier installé à Valenton depuis 1909, ouvrier jardinier à Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Oise, Val-de-Marne) puis à Valenton. Après avoir connu la dureté du front pendant la guerre, celui-ci entra dans les chemins de fer à la compagnie du PLM, en 1919, puis syndiqué, il participa aux grandes grèves de 1920 dans les ateliers de Villeneuve-Saint-Georges. Ils eurent deux fils : l’un mourut accidentellement à l’âge de douze ans en tombant d’un wagon vétuste, le deuxième Julien Duranton devint maire de Valenton en 1960.

Ouvrière dans une fabrique de peignes de sa commune puis femme au foyer, à son domicile rue Gabriel Péri, Jeanne Duranton fut élue conseillère municipale de Valenton le 29 avril 1945 sur la liste d’Unité française républicaine et antifasciste dirigée par Théodule Jourdain et siégea jusqu’en 1947. Élue avec l’étiquette Union des femmes françaises (UFF), elle était membre de la commission Hygiène, Bains-Douches. Jeanne Duranton n’était pas membre du Parti communiste.
Elle mourut le 5 mars 1952 à Valenton.