GOACHET Vincent [GOACHET Paul, Vincent, Aqueri]]

Vincent Goachet, reconnu par son père, quartier-maître dans la Marine nationale, résidant à Toulon en 1913, fut admis dans la nationalité française. Orphelin de guerre, il devint ouvrier à l’Arsenal maritime de Toulon, direction de l’Artillerie navale. Secrétaire du syndicat CGT des Travailleurs de la Marine de 1922 à 1930, candidat à l’élection de la commission locale des salaires, il obtint 1 605 voix. Au congrès de l’Union départementale CGT, le 6 avril 1929, il reprocha au secrétaire de l’UD Justin Portalis de n’avoir pas soutenu les actions sur les salaires des ouvriers du port. Il fut élu à la commission exécutive de l’UD.

Vincent Goachet se maria en février 1933 à La Seyne (Var).

Devenu agent technique, Vincent Goachet siégeait à la commission exécutive de l’Union départementale de la CGT à la fin de 1939. Directeur de la Caisse départementale des Assurances sociales, habitant Draguignan, il fit partie de la commission permanente de l’Office départemental des anciens combattants, chargée d’organiser le programme des cérémonies du vingtième anniversaire de l’armistice, le 9 novembre 1938. Il figura dans la délégation qui porta sur la tombe du Soldat inconnu la flamme brûlant devant le monument aux morts dracénois.

Son nom aurait figuré en 1940 parmi les listes de francs-maçons (loge l’Égalité à Draguignan). Il nia cette appartenance par lettre au Préfet, le 16 novembre 1940. Son nom ne figurait pas sur les listes du Journal officiel et dans les archives de la loge.

Après la guerre, Vincent Goachet fut réélu secrétaire adjoint de l’Union départementale de la CGT-FO en 1953. Il animait la caisse primaire de Sécurité sociale.