SEMBAT Marcel, Étienne

Par Justinien Raymond

Né le 19 octobre 1862 à Bonnières-sur-Seine (Seine-et-Oise), mort le 5 septembre 1922 à Chamonix (Haute-Savoie) ; avocat ; publiciste socialiste ; député ; ministre des Travaux publics d’Union sacrée de Viviani du 26 août 1914 au 12 décembre 1916.

Marcel Sembat (1914)
Marcel Sembat (1914)
cc Studio Manuel Frères

Marcel Sembat naquit à Bonnières où son père était directeur de la poste. Il resta fidèle à ce joli coin des bords de Seine où il revint toujours et où il repose. Le milieu familial ne le prédisposait pas, socialement parlant, à rejoindre le socialisme révolutionnaire, mais il semble avoir été assez ouvert pour lui laisser toute liberté de choix.

Sembat commença ses études à Mantes, les poursuivit comme interne au collège Stanislas, puis à la Faculté de Droit de Paris où il conquit licence et doctorat. Il s’inscrivit au barreau qu’il ne servit guère et finit par délaisser pour s’adonner au journalisme et à l’action politique. Il débuta dans la presse par des chroniques judiciaires à La République française. Ce n’était pas encore rompre complètement avec le Palais. Il le fit quand il vit dans le journalisme une arme pour le combat socialiste dans lequel il s’engageait. Ni le milieu familial ni les difficultés de la vie n’ont pu faire de Sembat un révolté, quelque maussades qu’aient pu lui sembler ses années d’internat. Aucune expérience de jeunesse n’avait pu lui révéler le monde ouvrier et ses problèmes. Son adhésion au socialisme résulta d’une pure conversion intellectuelle et si ce n’est pas une exception, elle s’opéra par un cheminement assez singulier. Parmi ses maîtres, Sembat citait Taine, Spencer et Renan : on est loin de Karl Marx qu’il n’abordera que lorsqu’il était déjà socialiste. Il subit fortement dans sa jeunesse l’influence de Taine, non pas tant de l’auteur des Origines de la France contemporaine que du philosophe positiviste. Cette fréquentation ne pouvait le conduire droit au socialisme, mais elle lui donna le goût des philosophes anglais. De Carlyle, il passa rapidement à Spencer et c’est en le lisant que Sembat se sentit devenir socialiste. Il était, dans le même temps, un admirateur fervent de Renan qui lui inspira le goût de la science et, ajoutant sa leçon à celle de Spencer, fit de lui un adepte de l’évolutionnisme. L’influence de Durkheim, de Lévy-Bruhl, pour lesquels il nourrissait une grande admiration, ne fut sans doute pas étrangère à son orientation. Sembat prit, vers l’âge de vingt-deux ans, un premier contact avec le milieu socialiste en fréquentant la Société républicaine d’Économie sociale et la Revue socialiste. Bientôt, il décida d’avoir son journal et c’est lui qui, s’installant à La Petite République, en fit un journal socialiste.

Venu au socialisme par un choix de l’esprit, Sembat s’y engagea tout entier et sans retour avec une chaleur qu’a pu parfois dissimuler une allure gouailleuse que d’aucuns ont cru être du scepticisme. Il n’était pas sceptique : ses multiples engagements, ses ferveurs intellectuelles et artistiques en témoignent. Initié en 1891 à la loge « La Solidarité », il appartint au Grand-Orient de France et fonda plus tard à Montmartre la loge « La Raison ». Il milita à la Ligue des droits de l’Homme et du Citoyen. Il appartint également à la Chevalerie du Travail (cf. Dommanget). Intellectuellement, il était ouvert à tous les vents de l’esprit : cultivé, lettré, il aimait tous les arts et les goûtait avec la hardiesse dont il faisait preuve sur le plan politique. Raffiné, délicat, brillant causeur, il fut aussi un journaliste mordant, un parlementaire incisif et un orateur populaire au verbe puissant et à la langue vigoureuse. Au service du socialisme, Sembat apportait des dons certains. Comme il ne s’y enrôla pas dans le feu de l’action sociale, il n’entra pas d’emblée dans les groupements de combat qui s’en réclamaient et fut d’abord socialiste indépendant.

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En cette qualité, il afficha, en 1893, « un programme nettement socialiste » (source : Arch. Ass. Nat.) et, au second tour de scrutin, fut élu député du XVIIIe arr. de Paris (quartier des Grandes-Carrières), par 2 632 voix sur 10 540 inscrits : Millerand présida le banquet qui lui fut offert le 30 septembre. Dans le groupe parlementaire socialiste soudain étoffé où se côtoyaient toutes les tendances, Sembat fut gagné par Vaillant et, en 1895, il adhéra au CRC, le futur PSR. Dès cette première législature, il s’imposa comme un des chefs de file de l’opposition socialiste. Il la représenta à la commission de la réforme générale de l’impôt. Il parla souvent en son nom. Il protesta contre la campagne de Chine, s’éleva contre l’occupation de la Bourse du Travail de Paris par les forces de l’ordre, et déchaîna de violentes interruptions pour avoir pris la défense des auteurs de l’Affiche rouge, appel aux jeunes conscrits. En 1896, il participa à la première rencontre solennelle des socialistes de toutes tendances à Saint-Mandé.
En 1898, Sembat engagea le corps électoral à « remplacer la féodalité ploutocratique et le régime du privilège et du désordre par un régime d’harmonie économique, d’organisation du travail. » (Ibid.) Dans l’immédiat, il lui proposait des réformes hardies. Sur le plan politique, il énumérait la suppression du Sénat et de la Présidence de la République, le mandat impératif, le referendum, la séparation des Églises et de l’État, la suppression du budget des cultes et de l’ambassade au Vatican, l’instruction intégrale pour tous, la défense de l’école contre les « menées cléricales de Méline », le service militaire de deux puis d’un an, la nation armée, « l’émancipation civile et politique de la femme » (ibid.) Dans le domaine social, la profession de foi de Sembat préconisait la nationalisation des mines, des chemins de fer, de la Banque de France « et de tous les grands monopoles capitalistes confisqués par la ploutocratie [...], l’impôt progressif sur le revenu avec déclaration de fortune » (ibid.). Sembat fut réélu au second tour par 5 208 voix sur 12 509 inscrits contre 1 568 au candidat modéré. Il siégea désormais aux commissions de révision des lois constitutionnelles, de l’impôt sur le revenu et de la presse.
Au cours de sa seconde législature, Sembat fut pris par les remous que l’Affaire Dreyfus déchaîna dans les rangs socialistes. Sur le fond, il partageait le sentiment de Vaillant et de Guesde : il ne doutait pas de l’innocence du condamné de 1894 et de la nécessité de lutter pour sa libération ; mais il ne voulait pas que le combat révisionniste accaparât toute la vie du parti et risquât de l’entraîner à des coalitions compromettantes, et la pire de toutes lui semblait être la collaboration ministérielle. Avec les blanquistes et les guesdistes, en 1899, il signa le manifeste contre l’entrée de Millerand dans le cabinet Waldeck-Rousseau. Mais, dans les polémiques qui dressèrent les uns contre les autres les socialistes ministériels et les antiministériels, Sembat garda toujours une mesure qui contrastait non seulement avec l’attitude d’autres socialistes, mais aussi avec les sarcasmes et les flèches dont il criblait volontiers l’adversaire au Parlement ou en réunion publique. Il n’était pas sectaire. Il n’épousait pas toutes les querelles nées d’un passé qu’il n’avait pas vécu. Aussi, les susceptibilités des groupes rivaux tombaient devant lui. On le vit au premier congrès général des organisations socialistes, salle Japy à Paris (3-8 décembre 1899) où il représentait la 1re circonscription du XVIIIe arr. au nom des socialistes indépendants, de la FTSF et du PSR et où, avec l’assentiment général du congrès, il présida quatre séances et, par esprit démocratique, refusa d’en présider d’autres comme le lui demandèrent plusieurs congressistes et notamment Delory au nom des guesdistes. En octobre 1900, au deuxième congrès général, salle Wagram, il représenta le PSR de la Haute-Garonne et il siégea, dans la même salle, au congrès international. Il participa au congrès de Lyon (1901).

Le groupe socialiste coupé en deux par le cas Millerand à la suite de ces assises, Sembat appartint au groupe d’Unité socialiste révolutionnaire. Il fut, avec Vaillant, son principal porte-parole. Comme tout au long de sa vie parlementaire, il intervenait dans les discussions budgétaires, notamment sur les questions du travail et des Beaux-Arts. Il prenait aussi part aux grands débats de politique intérieure et extérieure. Le 14 janvier 1901, il interpella Waldeck-Rousseau sur l’ingérence du Vatican dans les affaires françaises. Cette attitude d’opposition ne l’empêcha pas, cette même année, d’être nommé rapporteur du budget des PTT, fonction à laquelle l’avaient préparé ses nombreuses interventions et propositions concernant les postes, la caisse nationale d’épargne, les relations postales et télégraphiques internationales.
En 1902, candidat du PS de France rassemblant blanquistes et guesdistes, Sembat renchérit sur son programme de 1898. Comme « tout le monde aujourd’hui se dit socialiste, déclara-t-il, les vrais socialistes [...] ont jugé utile de spécifier les bases de leur doctrine en des déclarations générales : entente et action internationales des travailleurs ; organisation politique et économique du prolétariat en parti de classe pour la conquête du pouvoir et la socialisation des moyens de production et d’échange, c’est-à-dire la transformation de la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste » (ibid.). Il fut réélu au 1er tour par 5 999 voix sur 14 801 inscrits et siégea à la commission des PTT et des Chartreux. Orateur attiré du groupe du PS de France, Sembat fut de ceux qui l’entraînèrent à soutenir le gouvernement d’E. Combes, à l’infléchir à gauche quand, sur sa droite, le lâchaient les amis de Waldeck-Rousseau, de Caillaux, de Doumer, de Millerand. Sembat avouait cette évolution tactique. « Depuis la guerre russo-japonaise surtout, écrivit-il, il est indéniable que nous soutenons systématiquement le ministère. En cas d’attaque contre lui, vous nous voyez au premier rang, poussant des clameurs d’un gosier qui couvre la voix des ministériels les plus endurcis du Groupe socialiste parlementaire » (La Petite République, 2 novembre 1904).

Cette politique, qui trouvait des censeurs dans le Parti guesdiste, cet alignement de fait dans l’action des deux groupes socialistes à la veille du congrès d’Amsterdam où on allait débattre de tactique ne pouvaient manquer de faciliter la fusion et Sembat en était un des responsables conscients. Il était pour l’unité. Il fut délégué au congrès d’Amsterdam (août 1904). Au congrès de fusion de la salle du Globe (avril 1905), comme en 1899 à Japy, il fut l’homme de la conciliation et présida trois séances sur six. L’unité réalisée, il fut un des douze députés représentant le groupe parlementaire au Conseil national de la SFIO et, dès avant la fin de la législature, un des orateurs en vue du groupe socialiste unifié, comme le 8 décembre 1905 où il déclara sa sympathie pour les révolutionnaires russes et souleva les clameurs d’une large partie de l’Assemblée.

En 1906, 1910 et 1914, Sembat fut réélu au 1er tour de scrutin, respectivement par 8 364 voix sur 16 952 inscrits, 7 549 sur 17 863, 6 823 sur 18 118. L’amenuisement de sa majorité ne semble pas tenir à sa personne, mais traduire l’évolution politique de Paris vers des positions modérées. Son attitude pouvait accuser le divorce. Il se présentait toujours à visage découvert, drapeau largement déployé, ce qui n’était pas le cas de tous les candidats socialistes, même sur des problèmes purement politiques. Ainsi, malgré les motions des congrès de Limoges (1906) et de Nancy (1907) favorables aux droits de la femme, la plupart n’y faisaient aucune allusion. Sembat, comme par le passé, réclamait régulièrement « l’émancipation civile et politique de la femme » (Arch. Ass. Nat.). En 1914 même, il ne présenta pas d’appel personnel, se bornant à transmettre celui du Parti socialiste. Au cours des législatures d’avant-guerre, il continua à jouer un rôle de premier plan. S’il siégea dans quelques autres, il ne quitta pas la Commission des PTT et se fit le défenseur des postiers, sans doute par piété filiale. En avril 1906, au lendemain de la révocation de trois cents d’entre eux, Sembat, porte-parole du groupe socialiste, combattit l’ordre du jour Deville exprimant la confiance au Cabinet Sarrien et à son ministre des Travaux publics Barthou. Il ne jouait pas un rôle moindre dans la vie même du parti, dans ses congrès et conseils nationaux qu’il fréquentait régulièrement, dans la propagande à travers la France, enfin par une collaboration régulière à l’Humanité à partir du 8 avril 1906.

***

Quand monta le danger de guerre, Sembat s’associa d’abord étroitement à l’action du Parti socialiste et de son groupe parlementaire, puis, soudain, prit une position de franc-tireur d’où les événements tragiques le délogèrent bientôt. Les 24 et 25 novembre 1912, il participa à Bâle au congrès international contre la guerre. Au Parlement, il fut souvent le porte-parole du groupe socialiste contre la loi rétablissant le service militaire de trois ans. Au moment où ce projet aboutissait (8 août 1913), Sembat publia un livre auquel son titre, sous cette signature, assura un certain retentissement : Faites un Roi, sinon, faites la Paix. Ce qu’il y avait en Sembat d’esprit primesautier, un certain goût du paradoxe s’y donnait libre cours. On n’y retrouvait guère la doctrine socialiste ni l’écho des préoccupations du parti. Tandis que l’Humanité passait presque l’ouvrage sous silence, l’Action française l’accueillit avec faveur, et les Camelots du Roi le mettaient à l’ordre du jour de leurs réunions. Pourtant Sembat prenait ses précautions, écrivant : « Je n’ai aucune intention de faire un roi, vous le savez bien, et ce n’est de ma part qu’un procédé de raisonnement » (p. 25). Mais pour prouver qu’on ne pourrait « jamais tirer de la République les qualités qu’exige une politique de guerre », il étalait son « infirmité gouvernementale », soulignait l’instabilité et l’incurie du pouvoir, le « défilé rapide à la tête des grandes administrations de ministres éphémères et sans compétences » (p. 26). Ayant abouti au dilemme « la guerre, mais le Roi, ou... la République, mais la paix » (p. 71), Sembat, choisissant la paix, en posait les conditions. Les événements devaient démentir cette thèse fragile : la guerre venue, la République la conduisit à la victoire et Sembat fut au moins un temps un ministre de cette République victorieuse. Il le fut comme délégué de son parti ; il le fut en compagnie de Jules Guesde et choisit, comme chef de son cabinet, Léon Blum. Chargé des Travaux publics dans le Cabinet d’union sacrée de Viviani le 26 août 1914, Sembat fut maintenu à ce poste le 29 octobre 1915 dans le cabinet Briand jusqu’à sa démission le 12 décembre 1916. Mais, jusqu’au bout, comme militant et comme député, Sembat soutint au sein du Parti socialiste la politique de défense nationale.

En 1919, il manifesta l’intention de se retirer de la compétition électorale pour que le souvenir de sa collaboration ministérielle ne gênât pas le cours nouveau du mouvement socialiste. Mais il fut porté au troisième rang de la liste de la 1re circonscription de la Seine (8e, 9e, 10e, 17e, 18e, 19e arr.) et fut élu par 60 115 voix. Il siégea à la commission des Affaires étrangères. En 1920, il fut délégué au congrès de Tours. Le 26 décembre, il ouvrit la discussion sur le problème capital de l’adhésion à la IIIe Internationale. Il se prononça pour la négative, bien qu’il eût, dès 1913, « [compté] secrètement sur le peuple russe comme sur l’un des peuples principaux de la période socialiste. » (Faites un Roi..., p. 82), et bien qu’il comprît l’enthousiasme suscité par la Révolution d’octobre. Il considérait la scission idéologique comme profonde, le parti étant « dans une fausse unité que beaucoup d’entre vous dénoncent et que nous ne défendons pas » (C. r. du congrès, p. 175). Il niait qu’il y eût identité de situation entre la France et la Russie. C’est une crise de type anglais que nous subissons, dit-il en substance, adoptons les méthodes du mouvement ouvrier anglais plutôt que celles que nous propose Moscou. La figure nouvelle que l’on veut donner au parti, ajoutait-il, donnera à la bourgeoisie le prétexte à l’épreuve de force qu’elle souhaite contre le prolétariat et risque de nous conduire à un « Versailles sans la Commune » (Compte rendu, p. 169). Le 28 décembre au soir, au cirque de Tours, à l’occasion du congrès de scission, eut lieu la dernière grande manifestation publique du parti unifié : Sembat y parla avec Mistral et Cachin.

La scission consommée, Marcel Sembat continua sa vie politique dans la SFIO, plus lié que jamais à ses organismes, membre de la CAP, membre du conseil d’administration et de direction du Populaire auquel il collaborait. Mais, bien que jeune encore, ses jours étaient comptés. Contraint par un mauvais état de santé d’aller chercher le repos en montagne, il aménagea une villa à Chamonix où la mort le surprit subitement. Sa femme, Louise, née Hervieu, connue comme peintre et surtout comme sculpteur sous le nom Georgette Agutte, compagne de sa vie, de ses pensées, partageant ses convictions, ne put survivre à sa mort et se suicida après avoir écrit ce billet stoïque et touchant : « Voilà douze heures qu’il est parti. Je suis en retard... » (Le Populaire, 7 septembre 1922). Jusque dans cette fin qui évoque de célèbres légendes d’amour, Marcel Sembat présente une figure originale dans le mouvement socialiste.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article73506, notice SEMBAT Marcel, Étienne par Justinien Raymond, version mise en ligne le 24 août 2009, dernière modification le 19 septembre 2022.

Par Justinien Raymond

Marcel Sembat (1914)
Marcel Sembat (1914)
cc Studio Manuel Frères

ŒUVRE (Nous ne citons pas les écrits de critique artistique, notamment à la NRF) :
Journaux et revues : M. Sembat a collaboré à l’Évolution dont il était le fondateur, à La Petite République qu’il dirigea, à La Revue socialiste, à La Revue de l’Enseignement primaire, aux Documents du Progrès, à La Lanterne, au Petit Sou, à l’Humanité dont il fut un des leaders quand elle fut devenue l’organe de la SFIO, à l’Avenir, revue mensuelle du socialisme lancée le 15 avril 1916 par J.-B. Séverac, au Populaire.
Livres et brochures : Faites un Roi, sinon faites la Paix, Paris, 1913, 278 p. — Perdrons-nous la Russie ? Paris, 1917, 62 p. — La Victoire en déroute, posthume, 66 p. — Cahiers Noirs (1897-1922) dont l’OURS a publié environ la moitié entre 1983 et 1985.

SOURCES : Jean Verlhac, La Formation de l’Unité socialiste : 1898-1905, DES Paris (p. 78, 143, 188, 226, 274, 294). — Arlette Marchal, Le Mouvement blanquiste de 1871 à 1905, DES Paris (p. 129). — Hélène Heinzely, Le Mouvement socialiste devant les problèmes du féminisme, DES Paris (p. 148). — Document H. Perrin de la Bourse du Travail de Besançon (n° 15). — V. Méric « Marcel Sembat », in Coulisses et tréteaux. À travers la jungle politique et littéraire (2e série), Paris 1931, 191 p. (p. 107 à 143). — Le Vétéran socialiste, avril 1962 (« Marcel Sembat que j’ai connu », par B. Montagnon), — M. Dommanget, La Chevalerie du Travail, op. cit.Cahiers de l’OURS, janvier-février 1992 (pp. 11 à 20). — M. Braud, Le mouvement ouvrier et socialiste et les arts. Le cas de M. Sembat 1862-1922, DEA, EHESS, 1986, 83 p. — Denis Lefebvre, “Marcel Sembat, franc-maçon et socialiste”, Chroniques d’histoire maçonnique (IDERM), n° 46-47, 1993, p. 65-83.

ICONOGRAPHIE : Hubert-Rouger, La France socialiste, op. cit., p. 386.

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