LABORIE Pierre, Léon

Fils d’un employé de la Compagnie d’Orléans venu s’installer à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), sentier des Vignes, quartier principalement habité par des cheminots, et d’une couturière, Pierre Laborie fut détaché à La Capelle (Lot) avant d’être nommé en 1944 instituteur au Petit-Ivry dans l’école où lui-même avait été élève. Membre du bureau de la sous-section syndicale du Syndicat national des instituteurs, il décida à l’issue de la grève des enseignants de 1947 d’adhérer au Parti communiste. Passionné de pédagogie (il s’occupait de la colonie municipale des Mathes en Charente-Maritime durant l’été), ayant pris le parti que tout élève dans son école pouvait obtenir un diplôme (quel qu’il fût), fort de son expérience d’enseignement des classes de fin d’études, il travailla avec la municipalité à la résolution des problèmes scolaires. Dans ce contexte, il fut élu conseiller municipal de la commune, le 26 avril 1953, le 8 mars 1959, le 16 mars 1965 sur la liste conduite par Georges Marrane et le 14 mars 1971 sur celle conduite par Jacques Laloë. Il fut désigné comme adjoint le 13 février 1957 en remplacement de Paul Barbé*, troisième adjoint le 22 mars 1959 et deuxième adjoint le 21 mars 1965 et le 20 mars 1971. En septembre 1967, il fut nommé directeur de la nouvelle école Makarenko installée au cœur de la cité HLM Pierre et Marie Curie. Il y développa les principes du Groupe français d’éducation nouvelle (GFEN) qui préconisait notamment que l’école devienne la maison des enfants. Il joua un rôle important dans la mise en place de l’école Einstein et fut à l’initiative de Radio-cartable, une radio scolaire. En retraite en 1980, il fut délégué départemental de l’Éducation nationale.

Il s’était marié le 7 juillet 1951 à Ivry-sur-Seine avec Berthe Cavret.